Commun

27 mai 2015, débat : Être révolutionnaire au XXIe siècle ?

Un nouveau débat Pour l’Emancipation aura lieu :
Le 27 mai prochain
Au CICP 21ter rue Voltaire Paris 11ème,
Autour du livre de P. Dardot et C. Laval : Commun, Essai sur la révolution au XXIe siècle.

Avec :
Christian Laval, professeur de sociologie à l’université de Nanterre. Auteur notamment de La nouvelle raison du monde (avec P. Dardot), Marx. Prénom : Karl (avec P. Dardot), La nouvelle école capitaliste (avec P. Clément, G. Dreux et F. Vergne) et L’école n’est pas une entreprise.
Christine Poupin, militante politique et syndicale, technicienne dans l’industrie.
Manuel Cervera-Marzal, chercheur en science politique, auteur de Miguel Abensour, critique de la domination, pensée de l’émancipation, Désobéir en démocratie. La pensée désobéissante de Thoreau à Martin Luther King, La gauche et l’oubli de la question démocratique, et Gandhi. Politique de la non-violence.

Être révolutionnaire au XXI siècle ?

Érigée en norme universelle des conduites, la logique concurrentielle du marché colonise progressivement l’ensemble des sphères de la vie sociale, jusqu’à façonner les hommes à son image. En ce sens, l’Etat libéral est en rupture avec ses prédécesseurs : il n’a pas vocation à protéger certains biens publics de leur appropriation marchande mais au contraire il se fait l’agent principal de la privatisation du monde.

S’appuyant, entre autres, sur l’œuvre de Marx, le dernier ouvrage du philosophe Pierre Dardot et du sociologue Christian Laval, se donne pour ambition de mettre fin au capitalisme. D’après leur théorie du « commun », le danger des politiques néolibérales réside dans l’extension du droit de propriété à tous les domaines de l’existence sociale et de la nature. Une politique du commun oppose au droit de propriété, qu’elle soit privée ou publique, le droit d’usage.

Comment mettre à bas le règne du capital ?
Quoi de commun entre la lutte des zapatistes, le gouvernement communal de l’eau à Naples et les expériences des ZAD ?
Comment articuler ces stratégies de résistance ?
Le projet révolutionnaire a-t-il encore un sens au XXI siècle ?
Et le principe du commun a-t-il vocation à se substituer ou à compléter l’idée communiste ?