le 18 mai 2016 de 19h00 à 22h00
salle du 1er étage du Bar La Maison : 65 bd de la Villette, 10e arrondissement,
métro Colonel Fabien
Comment mettre en œuvre l’émancipation des travailleurs par eux-mêmes et pour eux-mêmes ?
La conviction qu’elle est conditionnée avant tout par l’essor des forces productives, tout comme la conception substitutiste du rôle du parti d’avant garde dans le processus de prise de pouvoir politique comme condition suffisante et nécessaire à l’émancipation des travailleurs, sont à l’origine de l’impasse dans laquelle a été englouti le mouvement ouvrier.
Car la démarche de libération échappe aux intéressés qui délèguent leur pouvoir d’agir.
Or la liberté ne se transmet pas de l’extérieur, mais se conquiert, et vivre libre, c’est être maître de son propre travail, de toute sa vie.
La construction de la III° république après la Commune de Paris a mis en place un ordre dans lequel la république perd son sens originel, échappant aux couches populaires, en séparant le politique et le social.
République, liberté, souveraineté, démocratie, peut-on donner un sens révolutionnaire et émancipateur à ces mots ?
Michèle Riot Sarcey auteure de Le procès de la liberté – une histoire souterraine du XIX° siècle en France (La découverte)
Samuel Hayat auteur de Quand la république était révolutionnaire. Citoyenneté et représentation en 1848 (Seuil)
Patrick Le Moal membre de Pour l’émancipation